Scottish Diagonal #13 Lovely day for it!

Bonjour!
Aujourd’hui, on continue la rétrospective de la Diagonale écossaise avec le début du West Highland Way, wouhou! 😀

Itinéraire de notre 3e semaine de trek, le long du WHW

Je ne vous dis pas comme on était enthousiastes à l’idée de commencer cette étape du trek. On avait adoré les premiers jours côtiers jusqu’à Edimbourg, puis les pans d’histoire et trésors architecturaux dans la Central Belt (le Forth Bridge, Blackness Castle, Linlithgow Palace, Falkirk Wheel…), mais les deux derniers jours chauds et monotones le long des canaux du John Muir Way étaient longuets et nous faisaient rêver des Highlands — on avait hâte de traverser d’autres paysages.

Prêts à se lancer sur le WHW!

Ce matin-là, nous avons attaqué le buffet de petit-déj’ du Premier Inn à 7h15. L’hôtel était rempli d’autres randonneurs s’apprêtant à marcher le West Highland Way (c’est la haute saison pour ce trek), ce qui donnait une chouette atmosphère un peu électrique et effervescente, pleine d’anticipation et d’excitation. On a discuté avec nos voisines de table, deux retraitées californiennes qui commençaient aussi le WHW aujourd’hui, puis on a préparé nos affaires et on a pris la direction du centre, une zone piétonne toute mignonne où se trouve l’obélisque marquant le départ. Après la traditionnelle photo, c’est parti!

En ce premier jour sur le WHW, on devait être parmi les seuls randonneurs à avoir “déjà” des habits qui séchaient sur nos sacs, haha, nos affaires lavées la veille n’ayant pas bien séché dans la chambre d’hôtel. ^^’

On était tout guillerets de commencer cette nouvelle étape du voyage, et c’était vraiment une belle journée à tous points de vue. Le WHW commence par la traversée du Mugdock Country Park, dans une forêt bucolique tapissée de bluebells et peuplée d’arbres tortueux couverts de lichens, dont de beaux vieux chênes. Il y avait même quelques zones humides. 🙂

On passe ensuite Craigallian Loch puis Carbeth, où se trouvent de jolis petits cabanons de vacances en bois. Il y a partout des petits clins d’oeil à l’intention des marcheurs, c’est sympa.

Moorland, champs, forêts, collines: c’est très divers par rapport aux derniers jours le long des canaux. On entend des coucous, on s’émerveille devant les petits sauts des agneaux, c’est super et plus paisible que ce que je pensais, même s’il y a d’autres groupes de randonneurs qu’on croise et recroise.

Le West Highland Way est le premier trek longue distance officiel d’Ecosse, inauguré en 1980, et est clairement le plus populaire du pays. Il est possible de l’effectuer sans camper, en dormant dans des hôtels ou auberges, et aussi sans porter ses bagages, en ayant recours à un transporteur, ce qui contribue grandement à sa popularité. Sur le WHW, on croise donc des randonneurs en tous genres et de tous niveaux. En le faisant en mai, on s’attendait à des foules terrifiantes, mais franchement ça allait et on a même trouvé l’ambiance très sympa! Il faut avouer qu’en faisant du camping sauvage, on se retrouve un peu décalé des étapes habituelles, et du coup on avait quand même de chouettes moments de solitude malgré tout.

Vers midi, on fait une pause au Beech Tree Inn pour manger dans le Beer Garden, où se trouvent plein d’animaux: oiseaux, chinchillas, tortue, chèvres, lapins et poules “Silkie”, très fluffy.

C’était un chouette lieu, fréquenté aussi par plein de familles qui ne faisaient pas le WHW. On a bien mangé avant de se remettre en route, le long de petits chemins champêtres.

On passe sous de beaux tunnels de verdure, avec de l’aubépine en fleur partout, dont l’odeur assez forte remplace les senteurs de noix de coco des ajoncs vus lors des premiers jours du trek.

Il y a ensuite eu une assez longue section sur une route très calme. Ça montait et descendait tout le temps, ce qui était bien plus agréable que du plat.

Mais on trouve peu d’endroits sympas où s’arrêter pour des pauses. On prend finalement un café et des snickers (ça faisait hyper longtemps que je n’en avais pas mangé, et ça ne vaut clairement pas les délicieuses barres Kind) au camping de Drymen, assis sur un bout d’herbe au bord de la route. ^^

On a beau bien prendre notre temps, on arrive ensuite au village de Drymen à 15h45, soit 1h15 trop tôt pour notre réservation au Clachan Inn, un resto qu’on m’avait recommandé (et qu’on avait donc réservé pour être sûrs de pouvoir y manger… et on a bien fait car même en appelant quelques jours avant, c’était déjà quasi complet!). On se pose donc à une table dans le parc et j’en profite pour écrire. On assiste aux va-et-vient des autres marcheurs et on en reconnaît plusieurs, croisés pendant la journée. Certains boitent, ça nous rappelle nos démarches douloureuses des derniers soirs, haha. ^^’

Puis c’est l’heure de notre réservation au pub, et on retrouve les deux Américaines âgées rencontrées ce matin au petit-déj’. Elles n’ont pas de réservation et doivent attendre au bar, mais on nous a assigné une table pour quatre à José et moi, donc on les a invitées à se joindre à nous et on a passé une super soirée ensemble. On a très bien mangé et discuté pendant deux heures de tout et rien avec Jane et Debbie, deux amies de San Diego. Elles nous ont carrément offert le repas, quelle générosité! Bref, c’était un chouette moment de partage et ça reste un beau souvenir humain du voyage.

Après avoir failli oublier mon appareil photo au resto en partant (olala!), on se remet en route et on marche d’un bon pas vers et à travers Garadhban Forest, mi-plantation, mi-bois indigène.

On cherche un endroit où camper pour la nuit. En s’approchant de Conic Hill, on commence à croiser d’autres tentes. Finalement, on choisit un spot un peu à l’écart, dans un pâturage avec vue sur Loch Lomond et Conic Hill, dont l’ascension nous attend le lendemain matin.

On plante la tente, on se brosse les dents, on check les tiques puis on s’apprête à dormir, bercés par le bruit du vent et des moutons pas loin.

Et voilà, c’est la fin du récit de cette première journée sur le WHW, vraiment un “lovely day”. “Lovely day for it!” pourrait d’ailleurs être le slogan de notre trek, car on nous a sorti cette expression tous les jours au début du voyage, haha!

A bientôt pour la suite de l’aventure! 🙂

[Distance Jour 14: 27.3 km et 489 m de dénivelé positif]
[Distance cumulée: 290 km]

Scottish Diagonal #12 La fin des canaux

Salut la compagnie!
Aujourd’hui, je vous raconte la fin de notre passage le long du John Muir Way.

La nuit au camping vers Falkirk n’aura pas été de tout repos. A 1h, je me suis fait réveiller en sursaut par des cris. Un homme et une femme se disputaient du côté des bungalows (heureusement, c’était assez loin de nous, car ça foutait les boules), ça criait, pleurait et devenait franchement violent (je crois que j’ai entendu une claque). Alors que je me demandais sérieusement si je devais appeler la police, le proprio du camping est arrivé et s’est mêlé à la bagarre, il demandait aux gens de se barrer, ça hurlait de tous les côtés… Il répétait “go home” à la femme, qui répondait “I don’t have a home!” en pleurant, c’était glaçant. Bref, bonne ambiance. Ça a fini par se calmer, mais je n’étais pas sereine le reste de la nuit. Pendant ce temps, José a dormi paisiblement sans rien remarquer. ^^’ On a appris le lendemain qu’il s’agissait apparemment d’une histoire d’argent, mais on n’en saura pas plus…

L’atmosphère au réveil était heureusement bien meilleure, avec des agneaux juste devant la tente, et les poulains paissant tranquillement dans le pré d’à côté.

On plie gentiment la tente et on part, direction la Falkirk Wheel, toujours aussi impressionnante.

La Falkirk Wheel est un chef-d’oeuvre d’ingénierie (eh oui, rien que ça) inauguré en 2002. Il s’agit d’un ascenseur à bateaux rotatif unique au monde qui relie l’Union Canal au Forth & Clyde Canal, 35 mètres plus bas. Avant l’existence de cet ascenseur, il fallait onze écluses pour relier les deux canaux, et ça prenait une grande partie de la journée (et demandait 3500 tonnes d’eau par passage, merci Wiki). Désormais, ça ne prend que quelques minutes!

On avait déjà visité l’endroit en 2023 (article de rétrospective à venir dans un jour lointain…) donc on ne s’est pas trop attardés, mais on n’a pas pu résister à regarder quelques rotations quand même. 😉

On emprunte un chouette chemin de terre passant dans un large parc peuplé de grands arbres, c’est paisible. Il y a plein d’oiseaux, dont des chardonnerets, mésanges bleues, pies et même une mésange à longue queue, héhé.

On fait une pause à Bonnybridge, où on mange un full Scottish Breakfast au Retro Café, décoré sur le thème des Vespas, haha. Puis c’est le retour du chemin goudronné, plat et droit le long du canal — mais désormais, c’est le Forth & Clyde Canal. On voit des péniches passer des écluses, et on croise les oiseaux habituels: hérons, familles de colverts, cygnes, poules d’eau, goélands et, pour changer, aussi un cormoran et un vanneau huppé. On a également observé nos premières libellules du voyage: des Pyrrhosoma nymphula qui volaient partout, héhé! Autre beau moment marquant: on a vu un cygne voler au-dessus du canal. On était impressionnés par son envergure!

Mais à part ça, c’était monotone. Même si le canal avait des berges un peu plus naturelles (surtout sur l’autre rive ^^) et végétalisées que lors des jours précédents, ça restait très peu varié. Et plat. Et goudronné. En plus, il faisait si chaud: pas un nuage pour faire de l’ombre, à peine une rare brise pour rafraîchir. J’ai eu vachement mal au bord intérieur du talon gauche (à cause d’un défaut de ma semelle intérieure), ce qui a rendu les derniers kilomètres laborieux. Honnêtement, je crois que c’était la journée la plus difficile du trek en ce qui me concerne! ^^’ Je préfère largement du bog et des montées à ce plat goudronné qui n’en finit pas.

Pour se motiver, il nous arrivait de chanter des chansons de Queen à tue-tête, inspirés par une cycliste qui est passée en criant “Bicycle! Bicycle!”. ^^

Juste avant d’atteindre notre destination du jour, la marina d’Auchinstarry, on a rencontré un couple âgé de 83 et 90 ans, avec qui on a discuté quelques minutes. Voyage, vie, vieillesse… La veille, c’était le 80e anniversaire de VE Day, et ils s’inquiétaient qu’on glisse vers une nouvelle guerre mondiale. Ils nous ont raconté des souvenirs et anecdotes: une de leurs connaissances avait traversé les Alpes suisses pour fuir l’Allemagne nazie quand elle était toute petite! C’est l’avantage de ce chemin fréquenté: on rencontre plein de gens chaleureux et intéressants. La veille, on avait notamment croisé un local à vélo qui s’apprêtait à pédaler d’Amsterdam à Budapest!

A 15h58, on arrive à The Boathouse, où on avait réservé une chambre. Timing de ouf: le check-in ouvrait à 16h et on avait hâte de se poser. Summum du luxe: il y avait une baignoire, donc j’ai même pris un bain pour soulager mes pieds, yay!

Après un peu de repos, on a boitillé jusqu’au resto de l’hôtel, avec vue sur la marina dans la belle lumière de début de soirée. On a bien mangé, avant de remonter tôt dans la chambre pour écrire, laver des chaussettes et recharger les batteries (électroniques et humaines!).

[Distance Jour 12: 18.1 km et 137 m de dénivelé positif]
[Distance cumulée: 238 km]

Le lendemain, on est prêts pour notre dernière journée sur le John Muir Way. On voit enfin le bout du tunnel — enfin, le bout du canal, plutôt.

Passée une petite déception au petit-déj’ de l’hôtel (rupture de stock de gaufres et de yogourt pour du granola, donc on a dû capituler et manger un Full Scottish Breakfast, ce qui ne nous tentait pas du tout car on en avait déjà assez mangé les jours précédents), on reprend la marche le long du Forth & Clyde Canal. A notre grand soulagement, je n’ai pas du tout mal aux pieds (j’ai enlevé la semelle abîmée et remis les semelles Vivo originales — qu’est-ce que j’étais contente de les avoir prises avec moi!) et José n’a plus mal au mollet (après le record du monde de la crampe la plus longue — sans doute)!

On a un peu notre dose des chemins goudronnés le long du canal, mais il y a quand même de belles sections, avec des rives bordées de beaux vieux arbres. Parmi les moments notables, on a observé une cane défendre ses canetons face à un cygne un peu trop pot-de-colle, c’était impressionnant (la cane lui a littéralement volé dans les plumes).

Comme à mon habitude, j’invente des petites parodies de chansons pour passer le temps. Celle du jour se chantonne sur l’air de Rockollection, de Laurent Voulzy:

♫ Et les oiseaux chantaient (bis)
Et le canal stagnait (bis)
Et les Genevois marchaient encore et encore ♫

C’était un samedi ensoleillé, donc on a croisé la dose de promeneurs, joggeurs et cyclistes, surtout près des centres urbains comme Kirkintilloch. Le John Muir Way est très populaire à vélo (ce qu’on comprend, vu le peu d’intérêt et la longueur des sections canalisées à pied) et on trouve des stations de réparation/entretien au bord du canal. C’est très pratique et ça nous permet de resserrer une vis de mes bâtons de marche, héhé.

Puis on atteint Cadder, où on quitte enfin le canal pour suivre des chemins ruraux sur le tracé du Scottish National Trail (le John Muir Way, lui, bifurquait un poil plus tôt direction Strathblane).

On fait un petit détour vers un grand business park car on avait grandement envie d’une pause sucrée et on n’a rien trouvé à part un Costa, où on a avalé un frappé au tiramisu et des petites douceurs bien caloriques.

Puis c’est parti pour des petits chemins de traverse tout mignons aux murs de pierre couverts de mousse et aux tunnels d’arbres tortueux.

On croise de belles vaches et des agneaux tout mignons, et on esquive des balles en traversant un énième golf. Eh oui, c’est le retour des clubs de golf, encore et toujours.

On chantonne et on marche aussi pas mal sur la route, mais heureusement des routes peu fréquentées et tranquilles. On croise tout de même un conducteur en provenance d’un golf et on le voit jeter sa cannette de Red Bull depuis sa voiture en marche, ça nous a mis hors de nous. Il y a un tel problème de déchets sauvages au Royaume-Uni. J’ai récemment vu les résultats d’une étude sur le sujet: apparemment, la raison principale donnée par les répondants au sondage était qu’ils n’aiment pas avoir du chenis dans leur voiture et se débarrassent donc aussi vite que possible de leurs déchets… –‘ No comment.

Pendant que j’en suis aux points négatifs, je me permets de mentionner aussi les nombreuses crottes de chiens au milieu des trottoirs et le nombre de voitures qui tournent à l’arrêt (“idling”) sur des parkings. On dirait qu’ils n’aiment pas éteindre leur moteur, malgré les fréquents panneaux “Don’t idle” (je trouve déjà fou qu’il y ait besoin de mettre ces panneaux…).

Bref, quelques prés à vaches et clubs de golf plus loin, nous arrivons à Milngavie (qui se prononce “Mull-Guy”), dans la banlieue de Glasgow. On va se poser au Premier Inn, où on a réservé une chambre (c’était le seul truc dispo en réservant à la der). Après une rapide douche/lessive/pause, on ressort direction Classic India, un resto où on a super bien mangé (leur garlic naan était tellement délicieux que je suis désormais tout le temps déçue dans les autres restos indiens ^^).

Sur le chemin du retour à l’hôtel, on passe voir le début officiel du West Highland Way, qu’on se réjouit de commencer le lendemain… 🙂

A jeudi pour la suite de l’aventure!

[Distance Jour 13: 24.7 km et 234 m de dénivelé positif]
[Distance cumulée: 262.7 km]

Scottish Diagonal #11 Dead slow

Bonjour tout le monde!
Après une petite pause (de plus d’un mois, oups), me voilà de retour pour continuer la rétrospective de la Diagonale écossaise! 🙂

Nous reprenons le voyage à Linlithgow, burgh royal notamment connu pour son palais, lieu de naissance de Mary Queen of Scots.

Après une bonne nuit au camping, on a marché jusqu’au centre-ville pour prendre un bon petit-déj’ chez Aran, un chouette café local. On a pris un délicieux “warm banana bread” servi avec müesli et yogourt, c’était super bon. Le menu de midi nous tentait bien aussi, donc on a demandé à laisser nos gros sacs ici avant de revenir à 11h30 pour un petit lunch.

Entre-temps, on est allés visiter le fameux Linlithgow Palace, désormais en ruine mais à l’histoire fascinante.

Des parties du palais sont fermées au public le temps d’être sécurisées et restaurées mais on a quand même bien pu visiter.

C’était une visite libre, où on se balade comme on veut en glanant des infos par-ci, par-là, au gré des panneaux explicatifs. On a adoré!

Heureusement qu’on avait pu laisser nos sacs au café, car on a avalé une sacrée flopée d’escaliers, du sommet du palais jusqu’aux souterrains. On s’est d’ailleurs un peu paumés dans le dédale de couloirs, c’était marrant. ^^

On a beaucoup aimé l’atmosphère du palais, et on n’a pas regretté d’avoir pris une demi-journée de pause pour le visiter.

On a ensuite jeté un oeil à l’église St Michael juste à côté, très belle, avec de beaux vitraux et une impressionnante et moderne “crown spire”.

Puis on a récupéré nos sacs et mangé un bon lunch chez Aran avant d’enfin commencer notre itinéraire du jour, qui nous a menés jusqu’à Falkirk.

On a d’abord longé la rivière Avon, splendide. Le clapotis de l’eau, l’ombre des arbres, les harles bièvres, colverts et bernaches… C’était bucolique.

Malheureusement, on retrouve vite l’Union Canal, plus monotone. On croise quand même des poules d’eau, des canes et leurs canetons (parfois jusqu’à dix!) et une famille de cygnes (avec des cygnons trop choux!).

On voit des veaux, des agneaux, des papillons… Ça fait très printanier, mais la chaleur est quasi estivale (pour info, on était alors le 8 mai). Il n’y a pas de vent, très peu d’ombre, et on a chaud, très chaud!

On fait une pause pour tremper nos pieds dans le canal. C’est bien rafraîchissant, et nos orteils se font chatouiller par des têtards, huhu.

Les kilomètres de tarmac se font sentir, on souffre. Une crampe saisit le mollet de José et ne veut plus le quitter, ouch!

Un passage dans le bois de Callendar offre un petit répit, avec un chemin en terre et à l’ombre. La lumière qui filtre à travers les arbres et les fougères est si belle! On aperçoit même les Kelpies au loin (visitées en 2023), ces sculptures monumentales en acier représentant deux têtes de cheval.

On se marre en passant devant un panneau “Dead slow”, qui nous décrit si bien qu’on dirait qu’il nous est destiné, haha.

Tant bien que mal, on arrive vers le site de la bataille de Falkirk (en 1745) et on atteint enfin notre destination du soir: The Wheel Caravan Park, un camping au proprio un peu spécial mais sympa. Il y a plein de chevaux, dont deux poulains adorables. On plante la tente puis on discute avec Klaas, un marcheur néerlandais qui est venu à pied depuis chez lui (et se rend à Ullapool pour rendre visite à des amis)!

On mange de la polenta, on prend une bonne douche, on admire le ciel rose, puis dodo!

A bientôt (j’espère ^^) pour la suite!

[Distance Jour 11: 21.8 km et 281 m de dénivelé positif]
[Distance cumulée: 219.9 km]