Scot18#11 Souvenirs de Mull

Bonjour!
C’est reparti pour la suite de la rétrospective écossaise 2018. Aujourd’hui, je vous montre les dernières photos de Mull, notamment celles de mon natel et de mon petit appareil photo.

La vue depuis l’entrée du potager

Durant ma semaine de wwoofing à Lochdon, j’ai récolté plein de patates, mais j’ai aussi planté pas mal de trucs, notamment des poireaux, des haricots, du quinoa,…

J’ai aussi nourri les poules et… les pauvres canes, qui se faisaient carrément intimider et marcher dessus par les poulettes. Il fallait ruser pour qu’il reste des graines pour les canes. Et il fallait aussi être ponctuel, sinon les poules venaient réclamer leur nourriture jusque dans la maison, haha!

L’heure du repas pour les poules!
Des haricots qui poussent gentiment en s’enroulant autour de leur support

Le sol de l’entrée de la maison est décoré de mosaïques créées par de précédents wwoofeurs, avec “Bienvenue” écrit en plein de langues. La famille israélienne a fait une case en hébreu durant mon séjour, puis j’ai aidé Gloria à faire la sienne, en espagnol (il y avait déjà du français, bien entendu). Il ne lui restait que peu de temps avant son départ, donc elle a choisi les pièces et dessiné le motif, puis je me suis occupée de mettre le ciment après son départ. Notre case “Bienvenidos” est celle tout à droite en bas (avec le ciment encore frais et sombre).

Les mosaïques de l’entrée. Fáilte!
Une deuxième vie pour une paire de chaussures de marche

Vivre une semaine sur Mull dans une petite ferme m’a permis de découvrir des aspects de la vie sur l’île qui ne m’avaient pas traversé l’esprit lors de mon premier voyage là-bas. Exemple: il n’y a quasi pas de banque sur Mull! Il y a bien une succursale de Clydesdale Bank à Tobermory, mais c’est tout. Du coup, il y a un bus de la Bank of Scotland qui vient une fois par semaine et fait le tour des villages. J’étais justement à Craignure quand il passait, et il y avait du monde! Martyn, par exemple, ne rate jamais le passage de la banque roulante (haha) car il est payé cash et c’est sa seule opportunité de déposer de l’argent sur son compte. C’est aussi le seul ATM du coin, car celui du pub est cassé depuis un bout de temps. Bref, je n’avais jamais pensé au fait que des banques se déplacent périodiquement dans des coins paumés, mais je trouve ça plutôt cool! C’est en tout cas mieux que de devoir toujours prendre le ferry pour Oban.

“Bringing your bank to you”
La super pochette puffin à pincettes pour étendre le linge.

Les puffins, en Ecosse, c’est un peu les super-héros de l’été. K-way, gants de cuisine, bottes imperméables, parapluie… A l’office du tourisme de Mull, on peut tout trouver avec des motifs macareux!

Des rangées de plants de patates
La blague de la cuisine

Il y avait une super bibliothèque bien fournie dans la salle à manger, avec des livres sur absolument tout et rien: jardinage, tricot, histoire,… J’ai trouvé un livre de dessin pour apprendre à faire plein de noeuds celtiques, il m’a bien servi! Il y avait aussi un énorme livre de poésie à l’allure de vieux grimoire trop beau:

Pour la première fois de ma vie, j’ai aussi fait mon propre pain toute seule, héhé! J’ai eu pas mal l’occasion de cuisiner durant ce wwoofing, et surtout de bien manger (Martyn nous a concocté des petits plats délicieux, dont un haggis végétarien que j’ai déjà refait plusieurs fois ici!). Je suis aussi repartie avec une super recette de beurre vegan.

Mes petits pains
A la chasse aux patates!

Au bord de la route, juste devant la ferme, on vendait des patates en self-service, ainsi que des oeufs de cane et, parfois, des herbes aromatiques. Parfois, en bossant dans le jardin, j’entendais le tintement des pièces de monnaie qui tombaient dans la tasse, héhé.

Un bonhomme patate, et Gloria en arrière-plan

Martyn portait un kilt pour bosser au château, et l’un des fils, guide de voyage, en porte aussi un pour son travail, alors lorsqu’il est venu sur Mull, ça faisait plein de kilts qui séchaient dans la maison, haha! Ça donnait une touche bien écossaise à l’escalier. ^^’

Je rencontrais toutes sortes de bêtes en travaillant dans le jardin. Il y avait notamment des souris qui se cachaient sous les toiles de protection des patates, mais aussi des crapauds et des papillons de nuit tout fluffy!

L’allée menant à la maison

Lors d’un après-midi de congé pluvieux, Liz m’a déposée à Craignure. Elle m’avait conseillé une petite balade qui longeait une ancienne voie de chemin de fer dans une forêt. Avant de la commencer, je suis passée à l’office du tourisme et… j’ai craqué. Eh oui, il aura fallu attendre mon troisième voyage en Ecosse pour que j’achète un petit mouton en peluche pour agrandir mon troupeau! Je l’ai appelé Uan, ce qui signifie “agneau” en gaélique écossais… Et il s’est vite réfugié dans la poche de mon sac pour s’abriter de la pluie durant la balade!

Uan 🙂

Durant ma marche sous la pluie, j’ai vu un arbre faisant une grimace, un château, et une boîte aux lettres trop stylée encastrée dans un mur de pierre.

Uan sur le rebord de la fenêtre à Mo Dhachaidh

Un soir, je suis allée me poser au bord de la rivière après le pont de pierre pour dessiner. La lumière était splendide et j’ai vu un couple de limicoles non identifiés voler au-dessus de l’eau. Entre deux va-et-vient, ils se posaient sur un rocher proche avant de repartir en criant.

La vue depuis la chambre de Gloria

Puis le moment du départ est arrivé. Les deux derniers jours, j’étais la seule wwoofeuse restante à Mo Dhachaidh, mais l’ambiance était très sympa: repas concoctés par Martyn, soirée documentaire dans le salon, ramassage de patates,…

Le dernier matin, Liz m’a conduite à Craignure et accompagnée au terminal du ferry, puis c’était l’heure de dire au revoir à Mull!
Liz écrit un petit mot pour chaque wwoofeur, en souvenir et en guise de remerciement, et le donne lors du départ. Je trouve que c’est une attention super chouette. Je l’ai lu sur le ferry, sous un ciel très nuageux, en pensant à la fin de mon voyage…

Le phare de Lismore, une île sur laquelle j’ai aussi failli faire du wwoofing
Une dernière vue sur le château de Duart

J’ai débarqué à Oban sous la pluie, j’ai attendu dans un café puis j’ai pris le bus jusqu’à Glasgow et, enfin, le train pour Edinburgh, où j’ai passé un jour et demi avant de rentrer en Suisse.

J’ai encore quelques photos d’Edinburgh à vous montrer, et plein d’images de goodies bébêtes, puis ce sera enfin le moment de vous parler de Madère!
A bientôt! 🙂

Odonata

Bonjour à tous!
J’interromps à nouveau la rétrospective écossaise pour un petit intermède Odonates.

Femelle de Calopteryx splendens

Mercredi dernier, je suis retournée sur le terrain pour mon travail de master. Le but: repérer un peu les espèces présentes avant les véritables relevés dans deux semaines, pour gagner du temps lors de l’identification.

Caloptéryx mâle au milieu des carex

Avec tous les jours bien pluvieux qu’on a eus dernièrement, c’était super de profiter du soleil et d’être dehors. Avec mon prof, on a profité de prendre plein, plein de photos — déjà car c’est vachement utile pour l’identification.

Il y avait beaucoup plus d’espèces que lors de la première session sur le terrain, en mai. A commencer par les caloptéryx éclatants, en nombre!

Je les trouve magnifiques. Ils ont un style de vol complètement différent des autres odonates, on dirait presque des papillons!

Séance cache-cache avec un caloptéryx éclatant mâle

L’espèce qu’on a vue le plus restait tout de même l’Agrion jouvencelle (Coenagrion puella), très commun.

Coenagrion puella mâle immature

Mais cette fois-ci, on a également rencontré davantage d’espèces d’Anisoptères, soit des “vraies” libellules: Libellula depressa, Libellula fulva, Anax imperator, Crocothemis erythraea et un Orthétrum (probablement une femelle d’Orthetrum brunneum, mais c’était difficile à dire car l’individu venait à peine d’émerger).

Le probable Orthetrum brunneum

Du côté des Zygoptères, outre les Calopteryx splendens, nous avons trouvé deux nouvelles espèces de demoiselles pour venir rallonger notre première liste d’observations: Enallagma cyathigerum et Platycnemis pennipes.

Mon premier mâle d’Agrion porte-coupe (Enallagma cyathigerum)

On a pique-niqué au bord de l’eau, avec, face à nous, un décor de rêve et plein de vie: la vue sur le Grand Colombier, deux martins-pêcheurs volant au-dessus de la lône, un faucon filant à toute vitesse et… plein de libellules, bien sûr! Et parmi elles, un couple d’Anax empereurs. Le mâle patrouillait à toute vitesse puis venait se poser sur la branche d’un arbuste, tandis que la femelle pondait. Entre la vitesse en vol et la distance, pas facile d’obtenir des clichés satisfaisants, mais au moins on reconnaît la bête. 😉

Au même endroit, on a pu observer un Crocothémis écarlate dorant au soleil sur sa branche.

Crocothemis erythraea mâle

Ma fierté de cette journée de terrain: mes grands progrès dans le maniement du filet. J’ai réussi à attraper toutes les libellules que je voulais quand c’était nécessaire, héhé!

Platycnemis pennipes immature
Ishnura elegans en plein repas
Couple de C. puella

Les Agrions à larges pattes (Platycnemis pennipes) ont, comme leur nom l’indique d’ailleurs, les tibias un peu dilatés, surtout chez les mâles. La plupart de ceux qu’on a vus venaient à peine d’émerger, donc leur coloration n’était pas complète. Une fois matures, les mâles sont bleus, tandis que le corps des femelles va de bleu à vert clair, plus ou moins brunâtre.

On a revu quelques Petites nymphes au corps de feu (P. nymphula), mais très peu par rapport au mois de mai, où elles volaient par dizaines.

Pyrrhosoma nymphula
Platycnemis pennipes mâle
P. nymphula mâle
Tandem d’Ishnura elegans
Mâle de Libellule fauve (Libellula fulva)

Et pour finir cette ribambelle de photos d’odonates, je vous laisse avec un mâle Coenagrion puella en pleine séance de gymnastique!

A bientôt pour la suite et fin du récit de mon voyage 2018 en Ecosse!

Scot18#10 Lochdon

Hello! Je reprends le récit de mes aventures sur Mull l’été dernier, quand j’ai fait du WWOOFing à Mo Dhachaidh.

Lors de mon deuxième jour de congé, j’ai décidé d’aller faire une marche seule le long du Loch Don. Le choix de la marche a été rapide, car malheureusement, sur Mull, c’est très difficile d’accéder aux départs des marches en transports publics. J’aime beaucoup le site Walk Highlands pour choisir mes balades, mais pour le centre de l’île, plus de la moitié n’est pas accessible en bus… Ou alors, ce sont les horaires qui sont très restrictifs. Bref, pour ne pas me compliquer la vie, j’ai décidé d’aller explorer les environs de la ferme et de rejoindre la mer en longeant le Loch Don. Les Allemands rencontrés sur Iona m’avaient raconté qu’ils avaient adoré le coin (mais qu’il fallait faire super gaffe aux tiques), et Gloria l’Argentine m’avait parlé d’un “Secret loch”, qu’elle avait trouvé derrière une colline en suivant un sentier de moutons.

Martyn en route pour Duart Castle

Ce jour-là, c’était le départ de la famille israélienne, donc le début de matinée fut très, très agité. J’attendais que la famille parte pour aller faire ma marche, histoire de leur dire au revoir et aussi car ils voulaient une photo tous ensemble avec Liz et Martyn. C’était assez épique, avec la benjamine qui pleurait et refusait d’enlever les mains de son visage pour la photo. Finalement on a réussi, c’était l’heure des embrassades puis de la course pour aller choper le ferry — Heureusement, Craignure et son ferry terminal se trouvent à seulement 5-10 minutes en voiture de Mo Dhachaidh. Liz y a conduit la famille en plusieurs trajets, car la voiture (électrique, of course) était trop petite pour tout le monde en même temps. ^^

C’était aussi l’un des derniers jours de Gloria, donc elle avait décidé de rester à la maison pour ranger ses affaires. Une fois la maison soudainement calme, je suis donc enfin partie pour ma marche.

Une bonne partie du chemin se fait sur la route (il n’y a aucun sentier ou chemin de randonnée officiel). Ça commence par une jolie petite rue résidentielle au bord du loch. Sur un banc, je trouve même un guide ornitho tout mouillé, abandonné et ouvert à une page de canards.

Le banc des ornithos

Par la suite, la route emprunte un joli pont de pierre avant de grimper sur la colline, avec quelques rares cottages par-ci par-là.

Il y a de l’eau de tous les côtés, avec toujours un loch dans le champ de vision. 🙂
La lumière est fantastique, très changeante. Au fond, je vois des montagnes bleu sombre auxquelles s’accrochent des nuages bien gris, puis tout d’un coup un rayon de soleil illumine un lochan et change complètement l’atmosphère.

Pendant que je marche sur la route, je guette un possible chemin montant jusqu’au sommet de la colline. Gloria m’avait dit qu’elle avait trouvé le loch caché en suivant un sentier d’herbe aplatie. J’ai vite compris qu’il s’agissait d’un chemin tracé par des moutons ou des cerfs, vu que j’ai déjà pas mal d’expérience dans l’art de se paumer en empruntant des sentiers de moutons.

A un moment, j’aperçois effectivement un coin propice pour quitter la route et monter sur la colline. Ça me rappelait beaucoup mes randos avec Lairig, de marcher au pif dans le paysage, vu qu’il n’y a pas toujours de chemins balisés en Ecosse, et qu’il existe un “accès universel aux terres” qui donne le droit de se balader quasi partout du moment qu’on suit les règles (qui relèvent du bon sens) du Scottish Outdoor Access Code.

Bref, je me retrouve gentiment au sommet de la colline. La vue est magnifique: j’observe les allées et venues des ferries, j’aperçois Duart Castle ainsi que le phare de Lismore, une petite île toute proche. De l’autre côté, je ne vois toujours pas le loch secret, par contre une immense étendue de bracken se dresse contre moi. Je veux voir le petit loch, donc je continue quand même, les fougères m’arrivant jusqu’à la poitrine. Je marche les bras levés, et bien contente de porter des vêtements longs… Eh oui, car les fougères représentent un paradis pour les tiques, et j’en ai vu la dose! Mull subit vraiment une infestation de tiques. Liz faisait déjà super gaffe dans le jardin, car elle se faisait régulièrement piquer. Pour ma part, je n’en ai jamais vu dans le jardin, par contre j’ai dû en éjecter/souffler/”pichenetter” plein durant mon escapade dans les fougères et les bois. Hop, une tique sur le pantalon, une autre sur l’appareil photo,…

Duart Castle sur la gauche

Le sol était tapissé de coussins de sphaigne allant du vert au rouge, c’était superbe. Et tellement agréable pour marcher, je me sentais comme sur un petit nuage rebondissant!

Soudain, alors que j’étais occupée à vérifier qu’aucune tique n’essayait de se frayer un chemin jusqu’à ma peau, j’entends un bruissement dans les fougères, à seulement quelques mètres: une biche! On s’est fixées pendant quelques secondes, autant suprises l’une que l’autre par cette rencontre. Puis elle a détalé en de gracieux sauts par-dessus les hautes fougères, s’arrêtant de temps en temps pour vérifier où j’étais.

Le selfie “J’ai vu une biche!”

Une fois la biche disparue, je reprends ma route et voilà, je découvre le “Secret loch” de Gloria! Un petit loch noir, lové dans un creux du paysage. J’ai cherché sur Google au retour pour voir s’il avait un petit nom, mais je n’ai rien trouvé (il n’apparaît même pas dans la version “Plan” de Google Maps).

Entre ma rencontre avec la biche, le vent qui souffle, la course des nuages dans le ciel et un merveilleux sentiment de solitude et de liberté, j’ai l’impression d’être Corrag, dans le livre de Susan Fletcher du même nom. Après la Lost Valley de Glen Coe, me voilà au Secret Loch de Mull!

Depuis la petite crête sur laquelle je me trouve, j’ai une magnifique vue sur les environs. Je vois Mo Dhachaidh, le château, Lismore, des lochs et des montagnes, l’estuaire du Loch Don baigné de lumière…

Le vent souffle de plus en plus fort, et je me sens alors transporté dans Wuthering Heights. Je marche sur une sorte de mini plateau herbeux et croise une sauterelle et une abeille. Je me dis que c’est le moment de gentiment essayer de rejoindre la route. Je sais dans quelle direction elle se trouve, mais pas l’état du terrain pour la rejoindre, j’y suis donc allée au pifomètre.

Je marche un moment dans l’herbe (ça repose, après tout le bracken) avant de retrouver un océan de fougères. Pour me faciliter la tâche, je suis de probables sentiers de cerfs déjà tracés.

Je traverse un coin bien tourbeux et humide avant de rencontrer mes premiers arbres de la balade. Je me retrouve gentiment dans un petit bois clairsemé aux vieux chênes tortueux recouverts de mousse. C’était féérique! La pente devenait de plus en plus raide et je me concentrais pour ne pas glisser quand tout à coup… Tadaa, un cerf! Un magnifique red deer stag. Tout proche, il a fait un bond, a stoppé net et m’a regardée intensément, puis en deux pas il avait disparu. Quelle journée!

Un sol étoilé 🙂

Je n’ai pas de photos de la forêt puisque c’était carrément trop casse-gueule pour crapahuter avec l’appareil à la main. Je m’accrochais aux branches moussues pour ne pas dégringoler, j’ai dû me faufiler sous des troncs à moitié couchés, j’ai emprunté un petit couloir qui devait être un torrent lors des étés moins secs,… Et voilà, tout d’un coup j’aperçois la route à seulement une dizaine de mètres!

J’étais bien contente de mon épopée, mais je crevais de chaud. ^^ Je me suis rendu compte que j’avais passé deux heures à vagabonder dans les collines, et qu’il était déjà 11 h. Je n’ai donc pas traîné et j’ai suivi la route pour rallier Grasspoint, ma destination de la matinée.

En route, je passe devant un superbe troupeau de Highland cattle avec plein de veaux.

Puis j’atteins Grasspoint en suivant un dernier petit sentier herbeux. Je me retrouve au sommet de petites falaises avec une jolie vue sur la côte et le mainland. A mon arrivée, plusieurs oiseaux s’envolent. Décidément, j’en ai surpris des animaux durant cette balade!

Puis j’entreprends de rentrer à Mo Dhachaidh, en restant cette fois-ci sur la route. En 50 minutes, je suis de retour, prête à manger une délicieuse soupe patates-oignons-épinards. Il faut dire que ça va plus vite quand je laisse l’appareil photo dans le sac… 😉 Mais je l’ai tout de même sorti en repassant vers les vaches, car quand même, elles avaient des cornes trop belles!

Et voilà, c’était ma petite marche jusqu’à Grasspoint!
L’après-midi, malgré la pluie, j’ai fait une seconde balade qui partait de Craignure et traversait une petite forêt, longeait une ancienne voie ferrée et passait par un petit château. Je n’ai pas franchement pris de photos vu qu’il pleuvait, mais j’ai encore quelques trucs à vous montrer et raconter sur mon séjour sur Mull, donc attendez-vous encore à un article tout prochainement!

D’ici là, bye bye! 🙂