Hello! C’est parti pour la suite de la rétrospective écossaise 2022. 🙂
Après une nuit tous ensemble à Oban, c’était le jour du départ pour Fintan, Pilar, Axel et Laurine, qui se rendaient à Glasgow puis Edimbourg avant de rentrer à la maison. On s’est levés tôt pour prendre un dernier petit-déjeuner tous ensemble. Finalement, on aurait pu dormir plus longtemps, car le train qu’ils devaient prendre à 8h57 a été annulé, et ils ont donc dû prendre celui de midi.


José et moi avons accompagné les autres à la gare pour un dernier au revoir tout mouillé (il pleuvait fort), avant de nous lancer dans notre aventure du jour. On a marché jusqu’à Pulpit Hill dans la bruine, d’où on apercevait les îles de Mull et Lismore et, plus près, notre destination du jour: Kerrera.




On a emprunté un sympathique sentier pour rallier le ferry de Kerrera, au coeur de beaux sous-bois peuplés de fougères et bluebells… et de quelques midges quand on avait le malheur de s’arrêter.
Dans un coin boueux, José s’est fait avaler une jambe jusqu’à mi-cuisse, wow! C’était pas de bol, il avait mis le pied à peine 5 cm à côté de là où j’étais passée, sans m’enfoncer. ^^ Heureusement, il portait les pantalons de pluie, qui l’ont un peu protégé.
Timing de ouf, on arrive pile poil à l’heure pour le ferry de 11h35. Après 5 minutes de traversée, nous voilà sur la petite île de Kerrera.




On a emprunté une chouette boucle dans le sud de l’île, qui nous a d’abord fait longer la côte. On est passés devant une plaque commémorant les débuts du premier système de téléphonie via câble sous-marin, qui ont eu lieu sur Kerrera en 1956.


On a aussi vu un chouette projet communautaire de reforestation. Il faut dire qu’il y a actuellement peu d’arbres sur Kerrera, comme c’est le cas dans beaucoup d’endroits d’Ecosse suite à des siècles de déforestation et pâturage par les cerfs et moutons. Des moutons, d’ailleurs, on en a vu un paquet! Il y avait plein d’agneaux partout, et aussi la dose de bernaches du Canada.




On a aussi croisé plusieurs maisons de fées, ainsi que des théières sauvages qui indiquaient la voie à suivre pour rallier le tea room de l’île.





On s’y est arrêtés pour manger de très bonnes soupes et un brownie au chocolat. Il y avait encore tout un système anti-covid en place, pour limiter les contacts. On ne pouvait pas entrer dans le tea room mais il y avait une tente montée à proximité pour manger à l’abri. C’était très bien organisé, mais on n’avait plus l’habitude de tant de précautions.


Une fois requinqués par cette agréable pause gustative, on a continué notre marche et exploration de l’île, direction Gylen Castle!




Les ruines de ce château étaient très chouettes, on pouvait visiter l’intérieur et même monter dans les étages, qui offraient de belles vues sur les alentours. Les murs intérieurs étaient verts de mousse, ça donnait une atmosphère assez mystique.




Je n’ai bien sûr pas pu résister à jouer à la princesse le temps de quelques photos (la princesse en k-way, haha). La fenêtre était placée très haut par rapport au sol, donc c’était plus galère qu’il n’y paraît de se hisser sur le rebord. ^^’



Après la visite du château, José a même trouvé un ruisseau pour nettoyer sa chaussure couverte de boue, victoire! Même qu’il n’avait pas besoin de se donner tant de mal, car un peu plus tard dans la balade, le track était lui-même transformé en milieu aquatique, haha.
On a poursuivi notre chemin le long de la côte, avant de s’enfoncer gentiment à l’intérieur des terres.






Kerrera a bien plus de relief que ce qu’on imaginait, avec une superbe géologie.



Moutons partout, ajoncs, maisons isolées, petits passages tourbeux,… Il y avait plein de trucs à voir, on ne s’ennuyait vraiment pas.

On a même croisé des chèvres sauvages, au cri très spécial.


Depuis ce côté de l’île, on avait des vues sur Mull, et même sur Jura, mais très faiblement, dans le lointain (heureusement, il y avait une table d’orientation, sinon on ne l’aurait peut-être même pas repérée!).




On a ensuite traversé un coin avec d’immenses érables et de vieux murs de pierre couverts de mousse.




Sur la fin, on a aussi croisé plein de petits pinous! Entre tous les moutons, lapins et bernaches, l’herbe n’a vraiment aucune chance sur Kerrera, il n’y avait pas un brin plus haut que l’autre. ^^




On est retournés au ferry à 16h30, puis il nous restait encore quasi 1 heure de marche pour retourner à Oban. Cette fois-ci, on est passés par la route, mais c’était quand même sympa, avec de beaux sous-bois.



Une fois à Oban, on devait encore traverser toute la “ville” pour rejoindre l’auberge de jeunesse. Après plus de 19 km de marche, on s’est posés quelques minutes dans notre chambre avant de ressortir manger. On a atterri chez Coasters (pas notre premier choix, mais ce n’est pas toujours facile de trouver un endroit où manger à Oban, surtout un samedi soir!), un pub avec plein d’écrans partout qui diffusaient du football féminin et des jeux télévisés. Après une sorte d’équivalent du “Maillon faible”, on a eu droit à un jeu absolument WTF, “Celebrity catchpoint”, où les participants devaient attraper de gros ballons qui tombaient du plafond… No comment. ^^’


On n’a pas fait long feu car on sentait la fatigue. On est retournés à l’auberge sous la pluie (comme d’hab) pour une soirée tranquille, après avoir réalisé que ça faisait déjà une semaine qu’on était en Ecosse — le temps passe vite (si vite, qu’il faut ensuite plus de deux ans pour faire la rétrospective, haha)!
C’est tout pour aujourd’hui! La prochaine fois, je vous emmène sur Colonsay pour un peu de soleil et de belles aventures. 🙂