Bonjour!
Chose promise, chose due: c’est parti pour une crue de photos de libellules prises durant les mois de juin à septembre.
Les voici un peu en vrac. Certaines ont été prises dans les lônes du Haut-Rhône français lorsque j’étais sur le terrain pour mon mémoire de master, d’autres à l’étang des Franchises ou encore au bord de l’Aire.
Lors des observations odonatologiques (ça fait classe, ce mot, n’est-ce pas? 😉 ), on voit bien sûr bien plus que “juste” des libellules! 😉
Sur le terrain, les martins-pêcheurs n’étaient jamais bien loin. On entendait leur cri si distinctif tandis qu’ils filaient au-dessus de la rivière, tels des éclairs bleus. Trop furtifs pour des photos, toujours hors de portée de l’objectif (surtout du macro ^^).
Au bord du Rhône, j’ai également eu droit à de belles observations d’aigrettes garzettes, d’un râle d’eau effrayé par le bruit causé par les chasseurs (eh oui, en septembre, la chasse avait commencé, et ça se remarquait!), des faucons, des rouges-queues noirs, des hérons cendrés…
Belley, c’est aussi le coin des sangliers (d’où les chasseurs). On croisait des souilles et des empreintes partout!
Lors du dernier relevé de terrain, on a eu droit à la jolie visite d’une couleuvre, tout près de nous, dans la lône Moiroud.
A Fournier, c’est un ragondin qui nous a fait une belle surprise en traversant la lône devant nous!
Bon, mais la raison de notre visite, ça restait quand même les merveilleuses libellules! Et il me reste encore plein de photos, alors c’est parti pour la suite!
En septembre, au bord du Rhône, on a surtout croisé deux espèces en particulier: Lestes viridis et Sympetrum striolatum.
Et la particularité des Lestes viridis, c’est qu’ils pondent directement dans les branches des arbres, surtout des saules. On voyait donc plein de tandems dans les arbres.
Un matin, en arrivant près de la lône Béard, c’est le calme plat. Il fait chaud, grand soleil, pas un nuage, pas un souffle de vent, mais rien ne vole. De manière générale, cet été, il y a eu bien moins de libellules que ce qu’on attendait, peut-être du fait des deux étés très secs qui se sont succédé.
Bref, on marchait donc au milieu des hautes herbes proches du plan d’eau, à la recherche de libellules endormies. Finalement, j’ai repéré un individu Ischnura elegans, dorant au soleil.
Lors du relevé de juin, à Fournier, on a pu voir une magnifique femelle Anax imperator en train de pondre sous nos yeux. Elle n’avait l’air absolument pas préoccupée par notre présence, on se trouvait à seulement quelques dizaines de centimètres d’elle, à la prendre en photo sous tous les angles!
Quand on en trouvait, on ramassait aussi des exuvies. Notre plus belle trouvaille, une exuvie d’Aeshna cyanea! Et quand on voit sa taille, ça ne donne pas envie d’être un petit macroinvertébré aquatique et de croiser son chemin!
Et on finit avec un beau Lestes viridis!
Et voilà! C’était long, mais c’est fini, haha.
Dans le prochain article, je commencerai à vous raconter nos aventures de l’été dans les îles Shetland! 🙂
A bientôt!