Hello, c’est parti pour le récit d’une magnifique journée sur le WHW — eh oui, encore une! Dans mon carnet, ce jour-là commence d’ailleurs par la phrase “La vie est vraiment belle en ce moment”. Alala, qu’est-ce que c’était bien, ces quelques semaines de marche en Ecosse! ♥
(On vient d’ailleurs de réserver nos prochaines vacances là-bas — eh ouais, car la vie est plus belle quand un voyage en Ecosse se profile à l’horizon! ^^’)


Bref, reprenons le fil de la rétrospective. On a très bien dormi dans notre spot idyllique au bord de la rivière Fillan. Le soleil était déjà de sortie à notre lever, et quelques midges aussi, mais vraiment pas bien méchants.
On plie les affaires et on part, en admiration devant le Tyndrum Community Woodland, si paisible dans la lumière du matin, avec le chant des oiseaux, omniprésent.




On passe devant le “Lochan of the Lost Sword”, où la légende dit que se trouve l’épée de Robert the Bruce (mais des recherches scientifiques n’ont rien trouvé). C’était un lieu bucolique, avec les arbres se reflétant dans l’eau et des petits pans de brume dansant au-dessus de la surface.


Le joli sentier nous fait rapidement atteindre Tyndrum, un village de moins de 200 habitants mais pas mal fréquenté, entre le passage du WHW et de l’A82, une grande route qui relie Glasgow à Inverness via Fort William (on est d’ailleurs déjà passés par là en voiture).



On s’est posés au Real Food Café pour un bon petit-déj’. C’était un lieu très accueillant, il y avait même un caisson pratique pour ranger les sacs à dos. On est ensuite passés au Green Welly Stop, un magasin outdoor / station service / boutique de souvenirs pour faire quelques provisions d’eau et de nourriture. C’est un peu un crossroads dans la région et c’était très animé. Il y avait bien sûr plein de marcheurs, mais aussi d’autres touristes, plein de voitures… Ça faisait drôle de voir des gens pas en habits de rando, haha!




Puis on attaque la section du jour. On suit un moment les rails de train et la route, ainsi que la petite rivière Crom Allt. Le tracé alterne entre petit sentier caillouteux et large track, c’est plutôt agréable. On est entourés de montagnes et ça sent les ajoncs (= la noix de coco).



Face à nous se dresse Beinn Dorain, imposant. Puis on arrive au Auch Estate et à un joli pont de pierre au-dessus d’Allt Kinglass (vous l’aurez compris, “allt” désigne un cours d’eau en gaélique écossais).
On fait une pause au bord de la rivière pour tremper les pieds et manger nos sandwiches à l’ombre, tout en observant l’eau qui coule et un grimpereau trop mignon. On rencontre Jo, une Anglaise de Southampton très sympa qui fait le WHW comme premier trek en solo, et première expérience de camping sauvage.





Jo propose de nous prendre en photo avec le pont, on échange encore quelques mots avec d’autres randonneurs croisés ci et là, puis on se remet en route.



On croise des moutons aux cornes impressionnantes (sur certains individus, on se dit qu’elles doivent carrément entraver le champ de vision!), des agneaux pas farouches, des corneilles mantelées et, une première pour ce séjour, des libellules à quatre taches!


On marche un bout avec Jo, recroisée au détour du chemin. On l’a d’ailleurs croisée tous les jours suivants, c’était très chouette.


On arrive à Bridge of Orchy, où se trouve une gare (le Caledonian Sleeper, le train de nuit qui relie Londres et l’Ecosse, s’y arrête d’ailleurs!).
On y trouve aussi un hôtel, où on s’est posés le temps d’une pinte de Thistly Cross Cider (yum!) et d’une part de carrot cake bien calorique.






Comme le toponyme l’indique, il y a également un pont, au-dessus de la rivière Orchy. On l’a traversé avant d’attaquer la montée vers Mam Carraigh, une colline s’élevant à 361 m. Le sentier traverse un joli bois, puis une ancienne plantation désolante, entièrement rasée, avant de déboucher sur du moorland.




Depuis Mam Carraigh, on a droit à de superbes vues sur Loch Tulla et les montagnes environnantes.




C’est si beau, on décide de camper dans le coin. Après quelques recherches, on se décide pour un spot un peu en contrebas, face à ce splendide panorama et sur un sol qui serait sûrement gorgé d’eau s’il ne faisait pas si sec depuis des semaines.






On profite d’être tout seuls pour prendre quelques photos, avant de planter la tente et de se poser au soleil face au loch pour lire et écrire.
Il était encore tôt, donc on a vraiment bien pu profiter du lieu. Sur le WHW, vu qu’il y avait quand même pas mal de monde, dont d’autres campeurs, on ne tergiversait pas trop: si on trouvait un spot de libre qui nous plaisait, on le prenait, quitte à faire des journées plus courtes. Ça a rendu notre semaine sur le WHW très relax, avec des journées de 15-20 km très agréables. On se sentait hyper en forme vu qu’on prenait bien le temps de flâner et de se reposer.







Cet après-midi là, j’ai pris vraiment une tonne de photos (comme vous pouvez le constater ^^). Le bleu du loch, la silhouette des pins sylvestres, l’immensité du paysage… c’était si beau!






On a passé la soirée à profiter de la vue, en dégustant un bon chicken satay.
On a regardé le soleil disparaître derrière Stob a’ Choire Odhair, à 21h, avant de se réfugier dans la tente pour le “tick ckeck” du soir (verdict: 0, youhou!) et un peu de lecture.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui! A bientôt pour la suite. 🙂
[Distance Jour 18: 16.9 km et 406 m de dénivelé positif]
[Distance cumulée: 366.6 km]












































































































































































































































































































































































































































































































































































