Bonjour tout le monde!
Incroyable mais vrai, nous atteignons aujourd’hui la fin du récit des vacances écossaises de mai-juin 2022, commencé en février 2023! 😉


Je reprends là où je m’étais arrêtée à la fin de l’article précédent. Après une longue journée de trajet depuis Islay (en voiture, ferry, bus et train), nous sommes arrivés à Edimbourg, et plus précisément à la gare de Haymarket. Cinq minutes plus tard, nous posions nos affaires dans notre chambre au “Guards Hotel” , qui avait une jolie vue sur une charmante arrière-cour avec des petits jardins.





Pas le temps de se poser: on chope le bus 26 direction Holyrood Park pour retrouver nos amis Sarah, Mathilde et Jonathan au bord du petit St Margaret’s loch pour un apéro! On a passé un super moment à blablater, manger des chips et du hummus et boire du Thistly Cross Cider — on a juste été embêtés par un idiot qui volait son drone juste au-dessus de nos têtes (vraiment, vraiment très bas), mais ce n’est pas ça qui allait pourrir l’ambiance! Puis José et moi avons repris le bus direction Haymarket et on a passé une soirée tranquille car on sentait bien la fatigue!
Le lendemain matin, on a commencé la journée par de bons pancakes au Coates Café avant de passer chez Waterstones pour récupérer des livres que j’avais réservés. Comme d’habitude, je me suis perdue dans la section “Nature Writing” et ma liste de livres à lire s’est encore rallongée, huhu.
* Interlude papeterie: J’ai aussi fait une razzia sur les carnets Moleskine aux pages pointillées, qui ne sont, à ma connaissance, plus produits (en tout cas je n’en trouvais plus en Suisse à cette période), alors que ce sont mes carnets préférés à prendre en voyage. *



La librairie avait aussi tout un rayon dédié à la famille royale, en l’honneur du Jubilé de platine de la reine (qui fêtait alors 70 ans de règne). Dans Princes Street Gardens, on a d’ailleurs vu tout un parterre fleuri pour le Jubilé (notre horloge fleurie genevoise fait un peu morne en comparaison).


Puis nous avons pris la direction d’Old Town pour aller visiter le Writers’ Museum. Il s’agit d’un très chouette musée (gratuit, en plus) situé dans une ancienne demeure de Lady Stair’s close. Il est consacré à trois grands auteurs écossais: Robert Burns, Walter Scott et Robert Louis Stevenson. Là encore, ça m’a donné envie de lire plein de trucs, notamment “Waverley”, de Scott.


Dans les paragraphes suivants, voici quelques citations lues sur les panneaux du musée (et que j’avais visiblement aimées au point de les prendre en photo ^^).
“For my own part I never had the least thought or inclination of turning Poet till I got heartily in Love, and then Rhyme and Song were, in a manner, the spontaneous language of my heart.” (Robert Burns, 1783)


L’historien Thomas Carlyle, en 1838, à propos des romans historiques, popularisés par Walter Scott puis Charles Dickens et Cie:
“these Historical Novels have taught all men this truth… that the bygone ages of the world were actually filled by living men, not by protocols, state-papers, controversies and abstractions… but men with colour in their cheeks and passion in their stomach.”
“The happiest lot on earth is to be born a Scotsman. You must pay for it in many ways, as for all other advantages on earth… But somehow life is warmer and closer; the hearth burns more redly; the lights of home shine softer on the rainy street; the very names, endeared in verse and music, cling nearer round our hearts.” (Robert Louis Stevenson, The Silverado Squatters, 1883)



Et pour finir, une citation tirée de “Voyage avec un âne dans les Cévennes”, que j’avais lu à l’Uni dans le cadre d’un cours de Géographie littéraire sur les récits de voyage:
“Stevenson’s quest for adventure, and his belief that ‘we all belong to many countries’, remained with him all his life. He summed it up in his early work Travels with a Donkey: ‘For my part, I travel not to go anywhere, but to go. I travel for travel’s sake. The great affair is to move; to feel the needs and hitches of our life more nearly; to come down off this feather-bed of civilisation, and find the globe granite underfoot and strewn with cutting flints.'”






Après le Writers’ Museum, direction la Cathédrale St Giles, dans laquelle on n’était encore jamais rentrés (alors que là encore, c’est gratuit!). Il y avait un monde fou (même si ça ne se voit pas sur les photos), comme partout d’ailleurs (on sentait que c’était le weekend de Pentecôte, et aussi celui du Jubilé). Malgré tout, ça en valait vraiment la peine. La cathédrale est magnifique, avec plein de détails partout: les drapeaux écossais sur les chaises, les vitraux, le bois sculpté dans la sublime Thistle Chapel (= la Chapelle du Chardon), les plafonds, une statue de John Know, une croix celtique… On pourrait sans doute passer des heures à faire des chasses au trésor. Idée de quête: trouver toutes les licornes.



Autre idée: trouver tous les chardons (sans doute très difficile, il y en a partout). 😉



On est ensuite ressortis affronter la foule sur le Royal Mile — mais on n’était pas fous au point de passer la porte du magasin de Noël, qui avait l’air de grouiller de monde… en juin! Ha! ^^


On est retournés à la boutique/atelier de cuir MacKenzie, recommandée par Mathilde et Jonathan mais qui était fermée lors de notre tour guidé au début des vacances (voir cet article). José s’est acheté une ceinture, et moi j’ai dû me retenir de ne pas embarquer de sac à main (spoiler alert: j’en ai désormais un, je vous en parlerai au moment de la rétrospective écossaise 2023, haha). Le personnel était hyper sympa, et c’était cool de les voir travailler dans l’atelier.
Après un lunch rapide chez Oink (où il n’y avait pas de queue, miracle!), on s’est rendus au National Museum pour une énième visite (à la base, c’est surtout car on avait besoin de toilettes publiques, haha! Mais c’est vraiment devenu notre pèlerinage, on passe au musée à chaque fois qu’on vient à Edimbourg). Cette fois, on a même découvert un étage au sous-sol qu’on ne connaissait pas: Early People Beginnings (ce musée est un peu un labyrinthe).
On a cherché en vain le moulage de la croix de Kildalton, qu’on avait vue sur Islay (voir cet article). On a même demandé de l’aide à des employées, et une quête assez drôle a commencé, chacune croyant savoir où elle était mais sans parvenir à la trouver (je vous l’ai dit: c’est un labyrinthe! Ou carrément les escaliers de Poudlard, qui changent de place). Bref, on est ressortis bredouille mais c’était marrant. Et on aura vu plein d’autres belles croix, des pierres sculptées et aussi des broches, notamment en provenance de Jarlshof et St Ninian’s Isle (des lieux visités en 2019, voir ici et ici dans la rétrospective de nos vacances à Shetland).



On est sortis du musée sous un grand ciel bleu et on est retournés à pied au Guards Hotel pour récupérer nos gros sacs avant de prendre la direction de l’aéroport. Après un check-in ultra rapide et le passage de la sécurité, on s’est lancés dans une longue quête pour trouver une fontaine à eau qui fonctionnait. Puis on a enfin embarqué et décollé, et on a eu droit à de magnifiques vues sur le Firth of Forth et ses ponts, puis à d’incroyables nuages et au coucher du soleil en arrivant à Genève. Home Sweet Home!



Et voilà, c’étaient les vacances écossaises 2022! 🙂
Mais ce n’est en fait pas le dernier épisode de cette rétrospective Scotland#2022, car il me reste encore un ultime article à partager, héhé! A bientôt!