Bonjour tout le monde!
Aujourd’hui, je vous emmène sur l’île de Barra pour la suite de la rétrospective des vacances écossaises 2022. Je reprends où je m’étais arrêtée à la fin de cet article-ci: après avoir passé du temps dans le nord de l’île, nous avons repris le bus direction Castlebay et gravi Heaval sous le soleil.
Fintan, Pilar, José et moi étions déjà montés au sommet de l’île juste après notre arrivée, dans la pluie et le vent, mais Laurine n’était pas encore là, et donc c’était l’occasion de refaire cette balade une deuxième fois, sous un ciel bien plus clément.




Pendant qu’on s’attaquait à Heaval, Axel est retourné au lodge car il ne pouvait pas encore faire de rando à cause de son opération du genou, mais ne vous inquiétez pas, il était en bonne compagnie:

Dehors, il faisait tellement chaud qu’on a pu monter en t-shirt. Le long de la route, on a revu les mêmes moutons que le premier jour, dont deux beaux béliers et des petits agneaux adorables. On a aussi entendu un coucou exactement au même endroit que l’autre fois, haha. C’est fou, les petites habitudes et repères familiers qu’on se forge rapidement en vacances quand on passe quelques jours au même endroit.




Il n’y a pas vraiment de sentier balisé pour gravir Heaval, et donc on n’est pas passé par le même endroit que la première fois. Cette fois-ci, on a même réussi à trouver directement la statue de la “Madonna & Child”, connue localement sous le nom de “Our Lady of the Sea” et érigée en 1954. Il faut dire que la première fois, la visibilité n’était pas super. ^^








Les vues ce jour-là étaient superbes. Du côté de Castlebay, on voyait bien Kisimul castle, trônant fièrement dans la baie, et les Bishop Isles en arrière-plan, dont Vatersay, Pabbay et Mingulay. Notre excursion pour Mingulay ayant été annulée à cause du vent, je rêve de revenir un jour à Barra et de retenter ma chance (et pour le kayak, aussi).
Côté nord, on pouvait voir Eriskay et South Uist — des îles que je rêve aussi de visiter un jour.


Côté ouest, rien avant l’Amérique du Nord. Côté est, rien non plus, car le ciel était quand même trop voilé pour distinguer Coll, Rum, Skye ou autres.



Au sommet, ça soufflait sacrément fort — on comprenait bien pourquoi les sorties en mer avaient été annulées. On s’est pris une baffe de vent en pleine face, ça soufflait vraiment à fond (“un vent à décorner les tricératops”, dixit Fintan). Ce n’était pas super agréable, mais la vue restait imprenable.




On pouvait s’amuser à se laisser tomber dans le vent, tant il était puissant. Mais on n’a pas fait long feu en haut et on est rapidement descendus pour se mettre à l’abri, en marchant à travers la bruyère, l’herbe détrempée et les coussins de sphaignes rebondissants.



De retour sur la route, on a brièvement aperçu un aigle royal! 🙂 On a aussi revu des chardonnerets, une grive, plein d’étourneaux (comme d’hab) et d’agneaux (omniprésents), ainsi qu’une belle corneille mantelée en pleine séance de grooming. Bref, une chouette balade.
Le soir, on s’est reposés après cette journée bien remplie — le vent, ça fatigue! Et on a mangé des fish & chips au lodge — le vent, ça creuse! 😉
A bientôt pour la suite de cette rétrospective, avec le récit de notre tour de Barra à vélo (spoiler: il y avait encore du vent)!