Madeira19#1 Funchal

Bom dia!
Aujourd’hui, je prends enfin le temps de publier ce premier article sur nos super chouettes vacances de Pâques à Madère, qui me semblent déjà si loin… Les vacances en Ecosse, en revanche, approchent à vive allure, et je sens que j’ai déjà environ 72% de mon cerveau en mode “Shetland”, ce qui n’aide en rien ma productivité. 😉
Mais bon, allons-y, c’est parti pour la rétrospective madérienne!

Notre arrivée à Funchal

Après beaucoup d’attente et deux vols retardés — le deuxième très sympa, avec José qui jouait avec la petite moto du bébé du siège devant nous ^^ –, on arrive à Madère! Il faut attendre plus d’une heure pour le bus, donc on partage un taxi avec d’autres touristes, direction Funchal, la capitale.
Premier gros fou rire des vacances: le taxi se trompe de destination et nous pose devant un hôtel de ouf, avec des colonnes et tout le toutim. On s’étonne, questionne le chauffeur, mais non, il est sûr, c’est juste que l’hôtel a récemment été refait et a changé de nom. Bref, peu convaincus, on va à la réception, avec l’impression de faire carrément tache dans ce grand hall tout blanc. Eh bien on avait raison, ce n’était pas le bon endroit, haha! Heureusement, notre hostel était à deux pas, dans la chouquinette rua de Santa Maria, qui baigne dans une jolie lumière à notre arrivée.

Deuxième fou rire: on arrive à la réception du bon hôtel, mais il n’y a pas trace de notre réservation! Horreur, à Funchal à Pâques, sans logement réservé, alors qu’on est crevés, on se demande ce qu’on va bien pouvoir faire. En fait, pour une raison qu’on a complètement oubliée, la chambre était à mon nom, alors qu’on pensait qu’elle était à celui de José. On s’est bien marrés avec la réceptionniste une fois le quiproquo résolu, puis on a pu découvrir notre superbe chambre. On avait pris une chambre double dans une auberge de jeunesse, pour vraiment pas cher, mais c’était franchement l’un des meilleurs logements de toutes nos vacances confondues! Un lit comme un nuage, une baignoire à pieds, un parquet vernis qui craque,… Vraiment top!

Après une super chouette première soirée dans un bon resto de la rue — dans lequel on a bu du vin du Douro, vivement recommandé par le patron, comme si on ne connaissait pas, haha! Il s’est avéré que c’était pas toujours facile de trouver du vin local — et une bonne nuit dans notre lit-nuage, on part à la découverte de Funchal. La première surprise: les portes de notre rue du centre historique sont toutes décorées, et ça rend super bien. Résultat: comme d’habitude une fois que j’ai sorti l’appareil photo, on avance pas vite, haha.

On est aussi tout près de la télécabine, qu’on a prise lors du deuxième jour pour monter au jardin botanique de Monte (mais ce sera pour le prochain article).

On marche jusqu’au Mercado dos Lavradores, soit le marché des laboureurs/travailleurs. Il s’agit d’un marché couvert qui vend du poisson frais au rez-de-chaussée, ainsi que des fruits, légumes, épices et fleurs dans les autres étages. C’est vraiment très animé, mais surtout b-o-n-d-é. On se dit que ça doit être une vraie plaie pour les locaux qui veulent vraiment faire leurs courses, tellement il y a de touristes. D’ailleurs, on se demande un peu d’où sort tout ce monde… Plus tard, on a découvert que des bateaux de croisière s’arrêtent à Funchal, déversant leur flot de passagers, et les rappelant le soir à coups de gros klaxons.
(Parenthèse Shetland, car je ne peux pas m’en empêcher: on a aussi appris que des bateaux de croisière s’arrêtent à Lerwick, donc pour cet été, on est préparés et on va suivre les conseils d’internautes qui recommandent vivement de visiter la capitale et certains sites touristiques lors des jours sans bateau. C’est bien la première fois que je check les plannings d’une autorité portuaire pour préparer des vacances, ha!)

On déambule entre les stands du marché, épatés par la variété des fruits proposés. On s’arrête aussi devant une jolie vitrine montrant d’anciennes balances et autres instruments de mesure, tout en bronze. Le marché abrite aussi quelques cafés, dont un avec des balançoires comme sièges (voir photo beaucoup trop sombre ci-dessous), et un autre entouré de plein de plantes.

Un café avec des balançoires!
Café sur une terrasse du marché

Puis on dit au revoir aux effluves de poissons et aux parfums des fruits et on continue notre déambulation dans les jolies rues pavées de Funchal.

Vue sur le relief proche. Funchal, c’est loin d’être plat!

On rejoint le bord de mer (enfin, l’Océan Atlantique, plutôt), qui est super bien aménagé: des allées de fleurs et d’arbres, une jolie promenade populaire, avec des enfants faisant du vélo et des passants flânant tranquillement sous le ciel grisouille.

On cherche à rejoindre la Sé Catedral do Funchal, une église fameuse, quand soudain on aperçoit le clocher juste en face.

On quitte donc le bord de mer pour s’enfoncer dans le très joli centre historique. Partout, des arbres tortueux trop cool, des pavés, des façades incroyables,… En revanche, la cathédrale est fermée (elle avait des horaires très spéciaux), donc on continue à marcher dans les vieilles rues, au pif.

Des arbres trop classes.

A Funchal, il y a aussi pas mal de jolis parcs, parfaits pour échapper à la foule des rues commerçantes.

Sacrément gros arbre

Après le Jardim municipal do Funchal, nos pas nous mènent jusqu’au grand Parque de Santa Catarina, où se trouvent un plan d’eau, des oiseaux et même un petit kiosque où échanger des livres!

Espace de “Book crossing” ^^
Maisons blanches et toits de tuile

Dans le parc, on tombe sur une statue de Christophe Colomb, qui a vécu quelque temps à Madère et Porto Santo.

Puis on monte dans les hauteurs de la ville, et ça grimpe sec! Je n’aurais pas voulu apprendre à conduire sur ces routes, il y a des démarrages en côte monstrueux partout! En revanche, pour marcher, c’est très sympa, et ça fait les mollets. 😉

On va visiter le Museu da Quinta das Cruzes, une belle propriété avec un grand jardin, un petit cimetière, des orchidées (mais pas en fleurs pour la plupart, ce n’était pas la saison), et plein de meubles anciens à l’intérieur, ainsi que des peintures, des bijoux, etc.

C’était une visite bien sympa, et tranquille, car il y avait peu de monde. Ça faisait du bien, un peu de calme, après la foule du centre historique.

Et ça faisait vraiment plaisir de se balader dans le jardin, de voir plein de plantes bizarres et de fleurs… Ah, on ne savait pas encore ce qui nous attendait pour le reste des vacances! Tellement de fleurs partout et des forêts incroyables… mais ça, ce n’est pas pour tout de suite. 😉

Sur un arbre, on aperçoit aussi des papillons super grands, même si on ne se rend pas trop compte de leur taille sur la photo.

Puis on commencer à redescendre vers le centre-ville, en passant en chemin par un ancien couvent avec une chapelle incroyable. A l’intérieur, on voyait une grille par laquelle les soeurs assistaient autrefois à la messe, car elles ne pouvaient pas rentrer dans la chapelle. Aujourd’hui, le couvent est un jardin d’enfants!

En descendant une pente bien raide, on tombe sur une grande maison rouge-rose, encore un musée! Hop, on est motivés, on y va. Il s’agit de la Casa Museu Frederico de Freitas. On y visite d’abord une expo sur les azulejos, absolument magnifique. Je pensais que c’était juste portugais et espagnol, mais j’ai appris qu’il y en avait d’un peu partout, même d’Angleterre. Puis on a visité l’ancienne maison de Frederico de Freitas (mais on ne sait toujours pas qui était cet homme, comme quoi il y avait peu d’explications dans le musée, et notre curiosité ne nous a pas poussés jusqu’à Wikipédia), qui apparemment aimait collectionner plein de babioles. Ce qu’on a le plus aimé, c’était la bibliothèque, trop stylée, avec des livres très hétéroclites, allant de très vieilles encylopédies à l’art contemporain. La première fois qu’on y a mis les pieds, on s’en est fait chasser par les “guides”, car on n’avait pas suivi l’ordre officiel des pièces, ha! Il faut dire qu’on s’est sentis sacrément surveillés durant la visite.

On a fini la visite par le jardin d’hiver, avec une jolie vue sur la rue. Puis on arrive à la Praça do Município, où se trouve l’Igreja do Colégio, qui d’après Le Routard valait le coup d’être visitée. Sauf que c’était fermé, même qu’on était pourtant durant les heures d’ouverture. On était quatre touristes à se demander si c’était bien l’entrée, mais finalement on a dû se résoudre à l’idée que c’était bien fermé.

Praça do Município

On est donc retournés vers la rua Santa Maria en passant par le centre historique.

Le soir, on voulait manger au restaurant de notre hostel, mais ça avait tellement de succès que c’était plein, donc on a réservé pour le lendemain et on est partis vers l’est en longeant la mer. On a passé la forteresse St Tiago avant de trouver un chouette bar servant des burgers. Hop, une bonne fin à une belle première journée!

C’est la fin du récit de la première journée (ouais, je sens que ça va pas être une rétrospective hyper courte…), alors tchao et à bientôt!

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